Litteration Extra-Scolaire

Les difficultés d’apprentissage de la littératie sont communes chez les jeunes qui ont une DI (Inserm, 2016). Des recherches se sont tournées vers les pratiques enseignantes pour comprendre les difficultés en littératie. Ces recherches soulignent de faibles attentes en lien avec les apprentissages scolaires pour les élèves avec une DI (Hanreddy et Östlund, 2020) et un enseignement à l’aide d’activités peu adaptées, peu stimulantes et décontextualisées (Katims, 2000; Ruppar, 2015). Les difficultés identifiées dans l’apprentissage sont souvent attribuées à la DI plutôt qu’à l’enseignement (Katims, 2000).

Nous en savons toutefois très peu sur ce que ces adolescent·e·s font de ce qu’ils/elles ont appris à l’extérieur de l’école et si ces apprentissages scolaires sont transférés dans leur vie quotidienne. Ces questions ayant été peu abordées dans la francophonie, une étude comparative entre le Québec et la Suisse romande, qui ont des contextes de scolarisation différents, mais où l’on constate des difficultés importantes dans l’apprentissage et l’utilisation de la littératie chez ces adolescent·e·s, permettra d’explorer leur pratiques extrascolaires dans différents contextes et un partage des connaissances issues des deux contextes.

-Cette étude s’intitule « Les pratiques extrascolaires de littératie d’adolescent·e·s ayant une déficience intellectuelle » et s’intéresse au rapport à la lecture et l’écriture, hors contexte scolaire des adolescent·e·s ayant une déficience intellectuelle. Utilisant une méthodologie créative, la parole est donnée aux jeunes sur la manière dont ils/elles utilisent la lecture et l’écriture dans leur vie courante.