Membre du lasalé
« Le type de sociologie que j’évoque ici, enseignée par l’observation mutuelle sur le terrain et par la découverte de secrets de la vie des autres, repose sur l’hypothèse que les hommes sont égaux, égaux en humanité » (E.C. Hughes, Teaching as field work, 1970)
Portrait
Après avoir enseigné plusieurs années dans les degrés primaire puis dans l’enseignement spécialisé, j’ai travaillé comme professeure dans les écoles normales, la formation universitaire des enseignants secondaires puis, dès les années 2000 à la HEP-BEJUNE puis à la HEP Vaud plus particulièrement dans la formation des enseignants spécialisés. Les formations que j’ai conduites ainsi que les recherches poursuivie en sociologie de l’éducation portent plus particulièrement sur la constructions des inégalités scolaires et sociales dans la perspective du développement d’une société plus inclusive.
Travaux
La rencontre de mes élèves de classe spéciale et la question de savoir comment on devient un élève de classe spéciale sont à l’origine de tous mes travaux de recherche. Si mes premiers travaux portent sur la surreprésentation des élèves issus de la migration dans l’enseignement spécialisé puis sur l’histoire du rapport occidental à la différence, c’est l’observation de la surreprésentation des garçons et des enfants de familles socio-économiquement défavorisées dans les marges de l’école qui a orienté une recherche de thèse sur un modèle interactionniste symbolique. Elle montre comment des élèves ordinaires sont relégués dans les marges de la scolarité, par un cumul de désavantages mais sans que leurs compétences ne soient en cause.
Mes travaux récents, conduits en partenariat avec d’autres chercheurs engagés, portent sur la prévention des inégalités scolaires et sociales et se poursuivent dans l’optique d’une prévention de la défavorisation sociale par la prise en compte des interactions en situation.
Contact
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