Membre du lasalé
Jean-Luc Gilles
Professeur HEP ordinaire, Membre du Conseil scientifique du Master en sciences et pratiques de l’éducation
Membre du lasalé
Professeur HEP ordinaire, Membre du Conseil scientifique du Master en sciences et pratiques de l’éducation
“Dès lors qu’on accepte que l’éducation soit l’arme la plus puissante pour changer le monde (N. Mandela) et que ce monde est devenu un village (M. McLuhan), se préoccuper des questions de décrochage et de déscolarisation dans les pays du Sud, c’est se préoccuper de notre sort à tous.”
Après avoir été instituteur et formateur d’adultes en demande d’emploi, Jean-Luc Gilles a entrepris un master en sciences psychopédagogiques et une agrégation de l’enseignement secondaire supérieur pour les sciences psychopédagogiques à l’Université de Mons (1992). Durant les années 90, il a été chercheur au Service de technologie de l’éducation de l’Université de Liège puis assistant-doctorant en charge de la direction du Centre d’autoformation et d’évaluations interactives multimédias (CAFEIM, 1997-2000) ainsi que du Système méthodologique d’aide à la réalisation de tests (SMART, 2000-2010). Sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation dans le domaine de l’ingénierie des évaluations portait sur l’utilisation de la technique des degrés de certitude en testing standardisé dans une approche qualité en évaluation. De 2006 à 2010, il a dirigé le Service de didactique générale et intervention éducative de l’Université de Liège où il a débuté ses recherches sur les alliances éducatives en vue de soutenir l’accrochage scolaire. Engagé à la HEP Vaud en 2010, Jean-Luc Gilles y a été responsable du Centre de soutien à la recherche et relations internationales jusqu’en 2016. Membre co-fondateur du lasalé, Jean-Luc Gilles s’intéresse plus particulièrement aux alliances éducatives en vue de lutter contre la déscolarisation et le décrochage scolaire dans les contextes Sud.
Les travaux de recherche de Jean-Luc Gilles portent principalement sur l’ingénierie des évaluations en formation, mais aussi sur les alliances éducatives, l’internalisation de la formation d’enseignants et d’enseignantes (notamment avec le programme PEERS) et l’Open Science (mise en place de l’outil ORFEE à la HEP Vaud).
Dans le domaine de l’accrochage scolaire et des alliances éducatives, Jean-Luc Gilles fut le promoteur de la recherche-action menée dans la deuxième moitié des années 2000 en Communauté française de Belgique et qui visait à mettre en place un référentiel commun aux différentes sphères d’acteurs et actrices confrontées à l’absentéisme et/ou au décrochage scolaire. L’objectif était de favoriser une prise en charge plus rapide et plus adéquate des jeunes décrocheurs et décrocheuses en développant les synergies entre les nombreux et nombreuses acteurs et actrices de terrain.
Il fut aussi l’initiateur et le coordinateur scientifique de deux colloques internationaux en lien avec le décrochage et les alliances éducatives : «Vers une approche qualité́ dans la prise en charge des jeunes en décrochage : prévention, intervention et suivi post-intervention » organisé en juin 2008 au sein du 15ème Congrès de l’Association Mondiale des Sciences de l’éducation (AMSE) et le colloque « Alliances éducatives » lors du 16e Congrès AMSE en 2010.
En 2012, lors de l’année de création du Laboratoire Accrochage Scolaire et Alliances Éducatives (lasalé) à la HEP Vaud, il organisa avec Chantal Tièche Christinat la deuxième édition du colloque « Alliances éducatives » du 17e Congrès AMSE et codirigea avec cette dernière et Pierre Potvin l’ouvrage collectif « Les alliances éducatives pour lutter contre le décrochage scolaire ».
Depuis le début des années 2010, Jean-Luc Gilles s’intéresse aux problématiques de déscolarisation et décrochage scolaire dans des contextes Sud, plus spécifiquement en partenariat avec l’association vaudoise Zazakely Suisse qui soutient un centre de scolarisation installé dans le quartier défavorisé de Mahazina à Antsirabé (Madagascar). Ses projets dans ce secteur visent à mettre en place des collaborations sous forme de recherche-actions dans le cadre de partenariats avec l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo (ENS) et l’association Zazakely Suisse.
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